Le Département agit contre le moustique tigre

Le département du Tarn ne fait pas exception. Début 2022, le nombre de départements en France où le moustique tigre était considéré comme implanté s’élevait à 67. En Occitanie, tous les départements de la région sont concernés dont le Tarn. 
Le moustique tigre est à ce jour la seule espèce de moustique présente en France métropolitaine à être le vecteur avéré de la dengue, du chikungunya et du Zika.

Le Conseil départemental du Tarn agit de manière volontariste contre ce fléau notamment avec Public Labos, fortement mobilisé via sa surveillance active par la pose et la dépose de pièges pondoirs, par sa surveillance passive via la déclaration citoyenne, lors des enquêtes entomologiques qui inclues la recherche des gîtes larvaires.

Malgré toutes ces actions, la période d’hivernage raccourcie suite au réchauffement climatique, le brassage des populations et donc de transport des moustiques tigres via les évènements futurs (comme la Coupe du monde de rugby en France) et l’importation de nouvelles espèces, font des prochaines années, des périodes sensibles.

Le Département du Tarn propose une campagne d’information pour le grand public à travers de courtes vidéos, chacun connaîtra les bons gestes à avoir pour prévenir, se protéger et combattre le moustique tigre.

Comment le reconnaître ?

Aedes albopictus est un moustique diurne de taille inférieure à une pièce de 1 centime d'euro. Peu visible, il porte le surnom de " moustique tigre " donné par son agressivité et ses rayures noires et blanches. Il pique à l'extérieur et principalement au lever et la tombée du jour.

La meilleure des préventions consiste à ELIMINER LES EAUX STAGNANTES, chez soi et autour de chez soi. En effet, les moustiques ont une phase de développement aquatique (larves et nymphes) de 7 jours minimum. Chaque moustique, d'une espérance de vie de 3 semaines, pond jusqu'à 100 œufs par ponte. Bien souvent, ces moustiques ne volent pas à plus de 150 mètres du point d'eau où ils sonts nés.

Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo sur Tarn Web TV

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Après avoir pris toutes les dispositions pour réduire les points d'eau, il est utile aussi, en certaines circonstances, de se protéger des pîqures, en priorisant les actions qui ne nécessitent pas l'usage de produits phytosanitaires.

• Je porte des vêtements couvrants et amples.
• Je ventile, dans la mesure du possible, pour un effet d'éloignement mécanique.
• Si j'en dispose, j'allume la climatisation : les moustiques n'apprécient pas les endroits frais.
• J'applique sur ma peau, si nécessaire, un produit anti-moustiques, surtout la journée, après avoir demandé à mon médecin ou pharmacien son utilisation (surtout pour les enfants et femmes enceintes).
• J'utilise les moustiquaires (de lit, de berceau, de portes ou de fenêtres), de préférenceimprégnées, et penser à vérifier leur intégrité.
• Si je reviens d'une zone tropicale, je suis particulièrement vigilant. En cas de fièvre brutale ou modérée, de douleurs articulaires ou de courbatures, voire d'éruptions cutanées (pour le zika), je consulte mon médecin.