LE DÉPARTEMENT SÉCURISE LE PONT DE RABASTENS

Ces travaux ont consisté à la réparation de la dalle en béton armé qui supporte la chaussée sur laquelle circulent les véhicules, ainsi que d’autres parties de l’ouvrage également en béton armé ou en maçonnerie.

N’étant pas visibles, ils se sont déroulés sous l’ouvrage et ont nécessité l’intervention d’entreprises spécialisées dans des techniques spectaculaires. En effet, il a fallu dans un premier temps assembler une à une l’ensemble des pièces constituant l’échafaudage suspendu sous le pont et pesant plusieurs centaines de tonnes.

Cette opération a été réalisée manuellement par des ouvriers appelés acrobates ou cordistes capables d’évoluer dans le vide à l’aide de bordiers et de cordes.

Par la suite, le béton dégradé de l’ouvrage a été purgé par un ouvrier spécialisé équipé d’une lance d’eau sous très haute pression (2800 bars) ce qui rend cette opération dangereuse. Il est à noter que cette opération fragilise la dalle et interdit de ce fait la circulation de tout véhicule. Une fois cette prestation terminée, un nouveau béton est mis en oeuvre.

Les gravats de béton sont par la suite évacués par un camion aspirateur de 500 chevaux depuis le dessus de l’ouvrage par l’intermédiaire d’un long tuyau.

Il a également fallu entièrement démolir et reconstruire des poutres en béton qui étaient très difficiles d’accès et situées bien en dessous de l’échafaudage. Là aussi, ce sont des cordistes qui sont intervenus pour réaliser ces travaux.

Au vu de la complexité des travaux et pour des questions de sécurité des usagers, la réparation n’a pas pu être réalisée en maintenant la circulation.