Environnement
Publié il y a 1 année
70% de la flore sauvage et cultivée dépend de la pollinisation. Si la pollinisation par les abeilles est la plus connue, beaucoup d'autres insectes assurent également cette fonction.
Depuis plusieurs années, les scientifiques alertent sur le déclin des populations de la plupart des insectes. Pour lutter contre cela, les éléments nécessaires à l’installation et au maintien des pollinisateurs dans un endroit donné peuvent cependant être mis en œuvre, tels que des ressources alimentaires suffisantes pour les adultes et les larves d’une part et des sites de reproduction adaptés aux besoins des espèces d’autre part.
Acteur incontournable dans la préservation et la valorisation des espaces naturels et de la biodiversité, le Département conforte et approfondit l’intégration des enjeux environnementaux et de biodiversité dans ses interventions. Ainsi, les dépendances vertes routières, qui font l’objet de modes de gestion adaptés -peuvent constituer un endroit propice au développement des pollinisateurs. Elles constituent un réseau continu de zones ouvertes et fleuries qui peut permettre la dispersion des pollinisateurs sur de longues distances et le développement des abeilles sauvages en particulier.
Le projet du Département, soutenu par le Fonds vert mis en place par l’Etat, va permettre de tester un plan d’actions en faveur des insectes pollinisateurs sur les dépendances vertes routières et plus particulièrement la RD1012, retenue comme site expérimental en raison du substrat existant jugé propice. Il s’agit dans un premier temps, en lien avec le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie, partenaire de l’action, d’objectiver les connaissances relatives aux effectifs et à l’état de conservation des insectes pollinisateurs dans ces espaces. Puis dans un second temps, de préserver ou restaurer des sites favorables à la vie des espèces en termes d’alimentation et de reproduction et enfin d’assurer une continuité écologique entre eux.
Les dépendances vertes représentent une surface évaluée à près de 3000 ha dans le Tarn. C’est pourquoi elles peuvent constituer un substrat potentiellement intéressant pour le développement des insectes pollinisateurs et l’implantation spontané des populations d’abeilles sauvages.
Date de publication : Le 07 août 2023